Mieux comprendre la femme fontaine

Du nouveau à propos de la femme fontaine

Je suis sûr que vous avez déjà entendu parler des femmes fontaines.

Peut-être même que c’est un sujet qui éveille en vous la plus grande des curiosités.

Et ce n’est certainement pas moi qui vous jetterais la pierre si tel était le cas…

Eh bien figurez-vous que des recherches scientifiques ont été menées récemment à propos de ces femmes qui auraient la particularité d’éjaculer au moment de l’orgasme.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats obtenus ne sont pas passés inaperçus…

Mais voyons d’abord comment se présentait la situation avant que ces études n’aboutissent.

femme-fontaine-2Jusqu’ici, deux visions de la chose s’affrontaient.

D’un côté, vous aviez ceux qui pensaient que l’éjaculation féminine n’était rien d’autre qu’une émission d’urine au cours du rapport sexuel.

Quand on a dit ça, on a tout dit et rien à la fois…

D’ailleurs, il est bien dans mon intention de ne pas en rester à une analyse aussi superficielle.

Vous le verrez par la suite.

De l’autre, on retrouvait les « croyants », c’est-à-dire ceux pour lesquels une femme fontaine arrose son partenaire d’une substance secrétée par le plaisir du rapport sexuel.

Vous remarquerez que la « polémique » ne portait donc que sur le type de substance qui est censé être éjaculé par la femme fontaine.

À ce stade, j’ai envie de dire : « C’est un peu court »…

Oui, parce qu’au fond, est-ce que ça a vraiment de l’importance du point de vue des hommes ?

Pour beaucoup – et vous faites peut-être partie du nombre – la nature du liquide émis ne change finalement pas grand chose à l’affaire.

En effet, la femme fontaine est depuis toujours un fantasme très répandu chez les individus de sexe masculin.

Et c’est même un doux euphémisme que de le présenter de cette manière…

Pour l’homme en général, donner du plaisir à sa partenaire est important et donc plus la manifestation de ce plaisir de l’autre est démonstrative, plus le plaisir de l’expérience est intense.

Quand on prend conscience de cette réalité, on ne peut qu’en venir à douter de ceux et celles qui prétendent qu’en matière de sexe nous ne serions que des égoïstes.

L’existence même du fantasme de la femme fontaine est là pour les contredire.

Mais revenons-en à la question purement biologique.

De quoi se compose donc l’éjaculation de la femme fontaine ?

Si l’hypothèse de l’urine ne gêne pas le moins du monde toute une partie des hommes, ce n’est pas le cas de la totalité.

On ne peut pas nier que certains autres puissent être quelque peu déroutés par l’idée de se faire asperger d’urine, même en pleine excitation

Du point de vue de ces derniers, connaître la nature exacte de cette « éjaculation » était donc quand même intéressant.

La conclusion de l’enquête scientifique ?

Eh bien, si vous faites partie des plus délicats, vous allez être déçus :femme-fontaine-3

C’est bel et bien de l’urine qui est éjaculé par la femme fontaine…

Mais

Oui, il y a bien un « mais ».

Ou plus exactement deux.

Si la nature du liquide provient bel et bien de la vessie de votre femme fontaine préférée, on y retrouve aussi d’autres éléments qui ne sont pas présents dans l’urine en temps normal.

Cela veut dire que l’essentiel de ce qui est éjaculé est de l’urine à laquelle s’ajoutent des sécrétions qui, elles, sont bel et bien associées de manière irréfutable avec le plaisir sexuel que ressent celle qui partage votre lit.

À l’origine de cette seconde substance, des glandes dont le nom ne vous dit probablement rien, sauf bien entendu si vous avez des notions d’anatomie plus poussées :

Les glandes de Skene.

Situées à proximité de l’appareil urinaire, elles génèrent un liquide qui ressemble à de l’eau.

Les glandes de Skene sont stimulées pendant l’excitation sexuelle et on les compare souvent avec notre prostate.

Etant donné que leur volume est largement inférieur à celui de la prostate de l’homme, il est bien entendu exclu qu’elles puissent secréter le volume de liquide expulsé pendant l’éjaculation féminine de la femme fontaine.

Leur apport à l’éjaculation féminine est donc secondaire par rapport à l’urine qui provient de la vessie.

La deuxième constatation importante est que l’émission d’urine de la femme fontaine est involontaire.

Voilà qui n’est certainement pas un point de détail.

À condition que vous soyez tombé sur une vraie femme fontaine et pas une partenaire qui, mise au courant de votre fantasme, cherche simplement à vous faire plaisir, évidemment.

Mais voyons les choses positivement.

Vous êtes donc sous la couette avec une femme fontaine.

Pas une simulatrice.

Une vraie de vraie.

Quand elle vous inondera – et même si vous arrivez à oublier votre plaisir pendant un instant fugace pour repenser au résultat de l’enquête en question – vous pourrez songer à ce que je vous révélais par la suite :

Ce n’est pas quelque chose qu’elle contrôle consciemment.

En cela, le phénomène se rapproche encore un peu plus de l’éjaculation du sperme chez l’homme.

De ce point de vue, le terme d’ »éjaculation féminine » n’est pas usurpé.

Est-ce que cela s’explique aussi scientifiquement ?

Oui.

Des sexologues émettent l’hypothèse selon laquelle la femme qui connaît un orgasme s’abandonne à son plaisir.

De ce fait, certaines zones de son cerveau sont en quelque sorte « désactivées » pendant ces instants.

Or, ces zones sont très proches de celle qui contrôle la miction (le fait d’uriner) et par effet de proximité, on pourrait donc observer une désactivation simultanée du contrôle de l’émission d’urine, ce qui explique que la vessie puisse se vider au même moment.

Les éjaculations féminines et masculines peuvent donc être qualifiées de phénomènes réflexes.

Nous voici donc à égalité, en quelque sorte…

Tout cela, c’était pour ce qui touche à l’explication purement rationnelle – et superficielle – du phénomène de la femme fontaine.

Mais vous avez certainement encore des questions qui vous taraudent.

Je vous comprends…

J’ai donc décidé de ne pas en rester là dans cet article et d’aborder le sujet sous des angles quelque peu différents.

Moins formels, certainement.

Mais qui répondront aux interrogations qui sont peut-être encore les vôtres.

L’éjaculation féminine du point de vue de la quantité

femme-fontaine-4Comme on l’a vu plus haut, l’essentiel du liquide qui s’écoule est donc constitué en grande partie d’urine.

La quantité que la femme fontaine est susceptible d’expulser est donc fonction de… ce qui se trouve dans sa vessie.

Certains parlent d’un volume pouvant aller jusqu’à 250 millilitres.

250 millilitres, ça représente quoi ?

Un verre d’eau de taille normale.

En quantité, on est donc largement au-dessus de la quantité de sperme éjaculée par l’homme au moment de l’orgasme.

En effet, le volume de sperme expulsé par l’homme est en moyenne de (seulement) 1,5 à 4,5 millilitres…

Comme vous pouvez le voir, on n’est donc pas vraiment dans le même ordre de grandeur.

Et dans les films X ?

Si vous êtes un adepte de porno, vous aurez très certainement remarqué que sur les sites internet que vous fréquentez (pas trop souvent, j’espère…), une catégorie réservée aux vidéos de femmes fontaines existe.

Pas étonnant, puisque, comme je vous l’expliquais, c’est là l’un des principaux fantasmes des hommes

Bon, mon intention n’est pas de vous ôter toutes les illusions que vous pourriez encore avoir.

Toutefois, j’ai quand même envie de vous préciser qu’il est fort peu probable que les éjaculations féminines que vous pourrez voir dans ces vidéos soient non simulées.

Qu’est-ce que j’entends ? Vous vous en doutiez un peu.

Sans blague ?

Femme-fontaine, en anglais, ça donne quoi ?

Ah, ah, je vous vois venir…

Ben oui, si quelques sites proposant des vidéos porno commencent à être traduits en français, la majorité fonctionne encore exclusivement à base d’anglais.

Remarquez, c’est peut-être là une manière de joindre l’utile à l’agréable pour enrichir votre vocabulaire dans la langue de Shakespeare…

Même si je ne suis pas sûr que les mots que vous pourriez apprendre de cette manière se révèlent particulièrement utiles si vous passez vos vacances en Angleterre 😉

Mais bon, puisque vous insistez et que vous n’avez manifestement pas envie de parcourir toutes les rubriques de votre site enregistré en favoris, voilà la réponse :

Squirt

Du verbe To squirt qui signifie… gicler.

Et voilà qui nous emmène tout droit à la question suivante.

Un écoulement lent ou un véritable geyser ?

femme-fontaine-5Au cas où votre expérience de la femme fontaine s’est jusqu’à présent limitée à ces vidéos qui sont distillées sur le
Net, vous avez peut-être une vision un peu déformée de la réalité.

Eh oui.

Au risque de vous décevoir une nouvelle fois, je dois à la vérité de dire que toutes les femmes fontaines n’éjaculent pas d’une façon aussi spectaculaire que ce qu’on se plaît à vous y montrer.

Loin de là.

Alors, évidemment, des éjaculations féminines impressionnantes existent bel et bien.

Mais on retrouve aussi toute une série de femmes – que l’on peut bien appeler des femmes fontaines – chez lesquelles l’expulsion du liquide est… plus douce, dirons-nous.

En clair, si vous constatez après coup que vos draps de lit sont trempés mais que vous n’avez pas été surpris par une explosion de liquide, vous avez peut-être quand même rencontré l’une de ces fameuses femmes fontaines.

Dans ces cas-là, l’écoulement est lent et progressif, mais au final il est bien là.

Sans que ça ne vous saute aux yeux (ne cherchez pas, il n’y a pas de jeu de mots), vous avez donc réellement couché avec une femme fontaine.

Si le tout se passait chez vous, pensez quand même à protéger votre matelas pour la prochaine fois…

Non, non, je n’ai pas l’intention de vous glisser en douce un lien d’affiliation vers des draps-housses étanches…

Le point G

De celui-là, je suis sûr que vous en avez déjà entendu parler.

À l’heure actuelle, les avis divergent encore à son sujet.

Vous trouverez des sexologues qui affirment que le point G existe réellement alors que d’autres disent exactement le contraire.

Est-ce que cette question sera tranchée un jour ?

Pas sûr.

Le corps humain est un ensemble extrêmement complexe et personne ne peut dire si nous arriverons à en révéler tous les secrets à l’avenir.

Mais le fait est que le point G est peut-être un peu plus qu’un mythe…

Oui, mais, qu’est-ce que c’est exactement ?

Disons que ceux – et celles, bien entendu – qui y croient pensent qu’il existe dans le vagin une zone plus sensible que les autres.

Une zone dont la stimulation entraînerait chez la femme des orgasmes plus intenses.

D’un point de vue anatomique, cet endroit « spécial » se situerait dans la partie antérieure du vagin.

Tout l’art consiste évidemment à la mettre en évidence chez sa partenaire pour pouvoir lui permettre d’en ressentir tous les effets orgasmiques.femme-fontaine-6

La différence entre conduire et piloter

Est-ce que je deviens fou ?

Non, rassurez-vous.

Je cherchais simplement à vous expliquer par un parallèle comment tout ceci fonctionne.

Et la première chose qui m’est venue à l’esprit est une comparaison avec l’automobile…

Laissez-moi vous expliquer comment s’articule cette hasardeuse comparaison dans mon esprit

Quand vous conduisez une voiture, vous avez un seul but en tête : partir d’un point A et arriver à un point G.

Euh non, B, je veux dire 😉

La conduite n’est donc qu’un moyen et reste donc cantonnée à une activité somme toute banale.

Par contre, le pilotage est tout un art.

Si l’on examine la question de manière tout à fait superficielle, conduire et piloter sont deux activités semblables.

Toutes deux mettent en jeu les mêmes gestes, les mêmes automatismes

Et pourtant, pour quiconque s’intéresse un tant soit peu à la question, il devient vite évident que les deux choses sont fondamentalement différentes.

Pour la sexualité, les choses se passent un peu de la même manière.

Vous pouvez coucher avec une femme comme vous conduisez une voiture.

C’est-à-dire en faisant les choses d’une manière plus ou moins automatique, sans recherche particulière sinon celle de la jouissance finale des deux partenaires.

Mais il est aussi possible de vous prendre complètement au jeu de même qu’un simple conducteur décide de se mettre au pilotage à un moment donné.

Dans cette hypothèse, vous laissez libre cours à votre imagination, votre fantaisie et surtout votre envie de découvrir le corps de la femme qui partage vos ébats.

En vous laissant aller au plaisir de la découverte, c’est une toute nouvelle dimension qui s’ouvre.

Au gré de vos curiosités respectives, vous pourrez expérimenter des choses nouvelles et au final révéler des vallées de plaisir jusqu’ici inexplorées.

La pénétration ne se résumera alors pas à un simple va-et-vient mais sera tantôt superficielle, tantôt plus profonde.

Sa direction elle-même pourra varier, de même que sa vitesse et son intensité.

Si vous vous livrez à ce jeu tout en restant focalisé sur le ressenti de votre partenaire, vous commencerez à vraiment la connaître et à révéler le potentiel souvent insoupçonné de plaisir du corps féminin.

Tout ceci nécessite que vous soyez constamment à l’écoute du ressenti de la femme pendant l’amour.

Laissez-vous guider dans votre exploration par ses gestes, ses expressions, sa respiration surtout.

L’acte amoureux peut se pratiquer comme un art où l’essentiel consiste à observer le résultat de vos gestes sur son plaisir.

Et le vôtre de plaisir n’en sera que décuplé…

Au gré de vos fantaisies, vous pourriez bien révéler chez votre compagne l’existence de ce fameux point G.

Si, formatés par notre conception occidentale des choses, nous cherchons à obtenir une réponse non équivoque et rationnelle à l’existence d’une telle zone au creux du corps féminin, d’autres approches existent également.

femme-fontaine-7L’hindouisme et le taoïsme en sont des exemples.

Le premier est imprégné de doctrine tantrique, laquelle fait la part belle à l’existence de ce qui est appelé Kanda.

Les taoïstes quant à eux parlent de Perle noire.

Mais ce deux termes font indubitablement référence à la même chose : le point G.

Pourquoi ne chercheriez-vous pas à en apprendre davantage en vous orientant vers ces sources ?

Mais quel rapport avec la femme fontaine ?

Mettre en évidence une nouvelle source de plaisirs plus intenses chez une femme pourrait bien transfigurer l’expression de sa jouissance.

Jusqu’à, pourquoi pas, en arriver à lui faire ressentir l’orgasme différemment, d’une manière beaucoup plus fiévreuse que ce qu’elle avait connu jusqu’alors.

En repoussant les limites de plaisir de son corps, le lâcher prise qu’elle expérimentera sera alors différent.

Plus fort, sans aucun doute.

Vous pourrez alors peut-être révéler chez elle une capacité à devenir l’une de ces femmes fontaines tant convoitées…

Vous voyez, la sexualité féminine est certainement plus élaborée encore que ce à quoi vous vous attendiez.

Plutôt que de rechercher telle ou telle caractéristique chez une femme, il est sans aucun doute plus enrichissant d’apprendre à en connaître les facettes.

Coucher une ou deux fois avec une partenaire n’est que la première étape.

Tant de choses sur elle restent à ce stade encore inexplorées.

Libre à vous d’arpenter ce chemin si l’aventure vous tente…

À bientôt.

Pascal